Le calme revient



Novembre - décembre 1665


Pellot, un temps retourné à Bordeaux, revient en Chalosse

Il est alors convaincu des complicités dont a pu bénéficier d’Audijos pour lui échapper depuis plusieurs mois. Pour lui, Poyanne s’il na pas eu tout a fait le dessein d entretenir la rébellion, a fait tout de même preuve de négligence voire de trop grande complaisance par peur sans doute de l’aversion générale qu’ aurait pu entraîner son appui à l’établissement des bureaux. Il juge nécessaire de lui faire reconnaître sa faute et lui demander d’ agir à son retour sur ses terres.

.De même, il est convaincu que La Baume lieutenant des dragons et d’Audijos s’étaient entendus ; le premier informant le second des entreprises contre lui en échange d’être épargné par les attaques (accommodement préparé par Borrit, le prévôt qui a été pendu)

Peu a peu cependant les exemples de sévérité de l’intendant finissent par épuiser le pays.La lassitude s’en mêlant le calme revient.

A la fin de 1665, les bureaux sont établis et fonctionnent, les amendes prononcées contre les communautés et paroisses sont versées. Presque tous les compagnons de lutte armée ont été condamnés, d autres se sont rendus en échange de leur grâce. Le pays semble maté, la détermination de ses habitants éteinte.

Les troupes commencent à décharger le pays. Podevits est rappelé par le roi pour servir ailleurs. Seules sont maintenues les compagnies en garnison à Dax, Bayonne, Saint Jean Pied de Port et Lourdes.

On va laisser le soin au marquis de Poyanne, bien sermonné, d’employer son autorité à rétablir l’ordre, en lui accordant l’ aide du marquis de Saint Luc, et tous les moyens qu’il pourra solliciter..

Pellot se dit prêt a faire preuve de clémence en accordant des lettres d’abolition, de manière à isoler et marginaliser d’Audijos. Avant de quitter Mont de Marsan, il envoie même un projet d’abolition pour tous les coupables … sauf d’Audijos et trois ou quatre Chalossais et cinq ou six Bayonnais


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